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GOURBEYRE - 97113
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Marina 30/09/2011 - Centre de recherches archéologiques de Gourbeyre Jean-Paul Jacob, président de l'Inrap, et Odet Vincenti, directeur interrégional Grand Sud-Ouest et Dom, inaugurent le nouveau centre de recherches archéologiques de Gourbeyre, en Guadeloupe, le vendredi 30 septembre 2011. L'archéologie
préventive en Guadeloupe Les fouilles extensives et l'ouverture de grandes surfaces, mais aussi la réalisation de nombreuses datations issues de diagnostics archéologiques ont permis aux équipes de l'Inrap et du conseil régional d'étayer la chronologie des occupations humaines qui se sont succédé dans l'archipel de la Guadeloupe. Parallèlement, les archéologues de l'Inrap ont renouvelé la chronologie, en mettant au jour le plus ancien peuplement connu dans l'archipel : des groupes Arawaks, originaires du continent américain s'implantant à Saint-Martin, voici 5 400 ans. Ce groupe, identifié à Puerto Rico et dans le nord des Petites Antilles, est associé aux premières migrations de populations possédant de la céramique. Des sites caractéristiques des premières sociétés possédant de la céramique, les cultures Huécoïde (de 200 avant notre ère à 600 de la notre) et Saladoïde (de 600-à 1100 de notre ère), ont notamment été fouillés à Sainte-Rose-la-Ramée, Bisdary-sur-Gourbeyre, les Etangs Rouges et les Terres Basses à Saint-Martin. À « Grande Anse », dans la commune de Trois Rivières, ont été fouillés un grand carbet circulaire, maison à toit de feuillage et sans mur, et les sépultures qu'il contenait. La contribution majeure de l'archéologie préventive au passé de l'archipel de la Guadeloupe réside dans l'archéologie de la traite négrière et de l'esclavage. Les archéologues ont ainsi mis en évidence des habitats serviles ou colons, une habitation caféière des XVIIIe-XIXe siècles (à Pointe-Noire), une habitation sucrière du XVIIe siècle à nos jours à Saint-Claude, le cimetière d'esclaves de l'anse Sainte-Marguerite au Moule, celui, paroissial, de Saint-François et celui de l'hôpital de la Charité à Basse-Terre. Les archéologues contribuent à plusieurs programmes de recherche. L'un d'eux dirige un programme collectif de recherche du CNRS concernant le paléo-environnement de Saint-Martin. Une action collective de recherche de l'Inrap, à laquelle participent le CNRS et la Société historique de Guadeloupe, a pour thème les pratiques funéraires à l'époque coloniale. Enfin les chercheurs de l'Inrap contribuent, en collaboration avec l'Institut de Physique du Globe de Paris, au projet « Casava » soutenu par l'Agence nationale de la Recherche portant sur le volcanisme des petites Antilles. Le
centre de Gourbeyre : un bâtiment adapté à l'activité de recherche
archéologique Le
centre de recherches archéologiques de Gourbeyre peut accueillir
une dizaine d'archéologues. Outre l'amélioration des outils de recherche, dans le cadre de la politique nationale d'implantation de l'Inrap, ce nouveau centre de recherches archéologiques permettra l'amélioration des conditions de travail des archéologues.
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