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Le Poisson lion, dangereux mais pas mortel

25/01/2012
Plus d'une soixantaine de poissons-lion capturés depuis l'année dernière. Est-ce la face émergée de l'iceberg ?
Pour les pêcheurs de la côte caraïbe mais aussi ceux de la côté atlantique, la réponse est oui. Quasiment chaque semaine, un poisson-lion serait capturé dans des nasses.
Toutes ces captures ne sont pas médiatisées, mais le constat est là.
La racasse pullule aujourd'hui sur les côtes martiniquaises. Le poisson est loin d'être inoffensif. Non seulement pour l'homme (ses épines sont venimeuses) mais pour la biodiversité.
La femelle peut pondre jusqu'à 30 000 œufs tous les quatre jours. Une reproduction express tout en sachant que la rascasse n'a pas de prédateur dans nos eaux.
La prudence est donc de mise si vous croisez cette espèce.  


06/12/2011
Des battues à l'étude

S'il n'est pas envisageable d'éradiquer le poisson lion, on peut peut-être en limiter la population. Son seul prédateur connu étant l'homme, le Comité régional de plongée (Coregua) va mettre en oeuvre de véritables battues, organisées périodiquement, par secteur, avec des chasseurs confirmés, équipés et volontaires. Ces battues seront également l'occasion de former les chasseurs à la connaissance de ce poisson, de son comportement, des risques qu'il induit et de la façon de les pallier.


Ce poisson attendu par les spécialistes est arrivé dans les eaux maritimes de la Guadeloupe. Le « poisson lion » est une espèce dangereuse par son venin qu’il dégage mais également par les conséquences qu’il engendrerait sur l’écosystème et l’équilibre de la biodiversité marine.

Suite à un cyclone en Floride, en 1992, un aquarium avait été déversé accidentellement dans la mer. Malheureusement l’espèce a proliféré, est remontée le long des côtes des Etats unis et arrive aujourd’hui près de nos côtes.

Si ce poisson est doté d’une élégance et d’une beauté exotique, il a également écopé d’un venin très douloureux. Les morsures ne sont pas mortelles mais nécessitent une prise en charge médicale.

Suite à cette invasion, la Direction régionale de l’environnement ainsi que le laboratoire de biologie marine propose un certains nombre de conférences en entrée libre du 21 janvier jusqu’au 22 mars inclus.

Ces conférences ont pour objectif d’informer le plus grande nombre sur les conséquences directes et indirectes causées par cette espèce, les risques, les réactions et stratégies possibles pour contrôler sa prolifération, la prise en charge des morsures etc.    

Voir des photos réalisées par un plongeur le 25/04/2011 à Malendure :   www

Info du 01/06/2011

Avec une prolifération pouvant atteindre 400 spécimens sur 1 hectare et une pondaison de 30 000 oeufs tous les 4 jours, le poisson lion a de quoi effrayer. Situé au dessus de la chaîne alimentaire, il est réputé pour être vorace. Il pourrait déguster tous les poissons mesurant moins de 14 cm. Quelle solution pour l'éradiquer ? Le consommer. Les spécialistes préconiseraient sa commercialisation. Les arguments vont bon train. Chair savoureuse et fondante, il serait un vrai régal... mais avec des épines venimeuses. Un détail que beaucoup n'oublient pas. Pêcheurs et restaurateurs seraient donc sceptiques quant à l'éventualité de le vendre à la criée. Comment écailler ce poisson ? Il a peu de chaire. Les contre-arguments ne manquent pas. Toutefois, ce poisson menace les coraux et récifs de notre région. Une situation estimée irrémédiable, une situation qui inquiéte. Quant à sa consommation, la population semble ne pas saisir à l'hameçon !

 

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